24-25 septembre 2009

Adaptation d'une discipline à un monde en
mutation

Palais des congrès
2 Esplanade de l'Europe
4020 Liège


Nous avons le pouvoir de créer un embryon, nous avons le pouvoir de visualiser la vie avant sa naissance, de provoquer et d’accompagner une interruption de grossesse, de préserver la vie d’une femme dans les meilleures conditions possibles. Nous avons le pouvoir de regarder et de considérer ce qui se passe dans d’autres pays et de comparer nos pratiques.
Nous avons le devoir de nous interroger.

Nos décisions professionnelles ont un impact, une incidence sur la vie. Les modifications de nos comportements de praticiens au quotidien peuvent faire de grandes différences. Toutes sortes de solutions s’offrent à notre portée préventive, diagnostique et thérapeutique. Nous avons le pouvoir d’agir concrètement, d’en adopter certaines, d’en rejeter d’autres. Comment en user avec sagesse ?
Nous avons le devoir de nous interroger.

De plus en plus de confrères et de consoeurs se réveillent et accordent volontairement une plus large place à leur vie de famille ou à leur développement personnel. C’est une très bonne nouvelle.
Dans notre monde en mutation, un grand virage sociétal s’est amorcé. Nous devons le vivre avec ce qu’il implique de changements dans notre propre comportement de gynécologue.

En Europe, la société vieillit, les économies des anciennes générations pèsent, le désordre écologique a une incidence directe sur la pauvreté à laquelle s’ajoute le non-partage de nombreuses richesses. Comme tout est interdépendant, nous ressentons également dans le domaine des soins de santé le manque de volonté d’une vision à long terme qui doit aujourd’hui être réadaptée à notre pratique et à notre savoir. Nous avons le pouvoir d’y faire face tous ensemble.
Nous avons le devoir de nous interroger.

Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités
Les réflexes du passé peuvent se révéler être un fléau demain. Si nous avons le devoir d’agir en conscience, nous avons le pouvoir d’entrer dans une phase de rééducation de nos comportements et de solidarité. Et c’est une chance qu’il nous faut saisir, maintenant.

Instruisons-nous, informons-nous, échangeons, partageons nos connaissances. Pour réaliser le plein potentiel de notre discipline et répondre aux nouvelles exigences de l’économie du savoir, des investissements continus et accrus dans le perfectionnement de nos compétences sont incontournables.

Nous souhaitons que cette 12e édition des « Journées Liégeoises de Gynécologie Obstétrique » dédiée à l’adaptation de notre discipline à un monde en mutation puisse provoquer de nombreux questionnements primordiaux et, en ouvrant largement les débats, vous apporter quelques réponses essentielles.

Professeurs Jean-Michel Foidart et Frédéric Kridelka,
Présidents du congrès